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Etude express Collège au cinéma

DanslecadredelaRencontrenationaleCollègeaucinémadu25novembre2011etenlienaveclAssembléedesDépartementsdeFrance,CultureetDépartementsa produit uneenquêtesuccincte sur le dispositif, réaliséeauprèsdesDirecteur(trice)sdesAffairesCulturellesdesConseilsgénérauxentrele25octobreetle18novembre2011.


Un dispositif fortement établi …

33Départements métropolitains ontréponduauquestionnaire.SanssurpriseetencorrélationaveclétudeduCentreNationaldelaCinématographiede2009(1),quasimenttoucine1ssontinscritsdansledispositif(97%). 61%yontadhérédepuisplusde10ans(certainsensontmêmeslesterritoiresdexpérimentation)et33%lintègrentdansleurPlanDépartementaldEducationArtistiqueetCulturel(PDEA). Il est vrai que les départements restants (67%) ne disposent pas pour la plupart de Plan Départemental d'Education Artistique et Culturellesignéavec les Drac et les Rectorats-Inspections académique (2).

 

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Actes des Assises Canopea

Les évolutions technologiques, mais aussi l’influence croissante d’entreprises privées, dont certaines d’envergure internationale, modifient les représentations du monde de l’art, les références et les comportements. Dans un contexte budgétaire de plus en plus sensible, avec un équilibre, des rôles et des compétences en évolution pour les Collectivités et l’Etat, comment construire l’avenir le plus positivement possible ?

10 associations et fédérations nationales ont décidé de s’inscrire dans une démarche originale, ouverte, dans laquelle la force des propositions repose autant sur la nature de celles-ci, que sur la manière dont elles sont construites. Ces associations et fédérations ont ressenti le besoin d’une vision globale et transversale sur l’ensemble du champ (musique, danse, théâtre, arts plastiques, arts du cirque,

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Courte enquête d'Emmanuel Négrier sur les organismes départementaux

A l’initiative d'Arts Vivants et Départements, Emmanuel Négrier (CNRS-Université de Montpellier) publie une enquête, à la suite de celle réalisée en 2009 par Vincent Lalanne, auprès de 33 «agences départementales».

 
 

Trois lignes de force en émergent :

 

  • en terme de budget, on découvre sans surprise que les organismes à profil urbain dans des départements à forte population sont les mieux dotés en valeur brute, tout en laissant l'apanage aux agences des départements plus ruraux et moins peuplés d'un rapport €/habitants élevé (plus de 2 €/habitants et jusqu'à 14,5 €/habitants !) ;

 

 

  • Les missions renforcées des organismes ayant répondu à l'enquête sont l'observation et le soutien à la création-diffusion. De manière assez surprenante, les missions d'éducation artistique, de pratiques amateurs et de formation professionnelle sont en recul, voire menacées alors que dans le même temps, compte tenu de l'implication des Conseils généraux tant dans les budgets (l'aide départementale est majoritaire dans 84 % des cas) que dans leurs orientations, les organismes départementaux soulignent leur forte implication dans les politiques départementales ;

 

  • enfin, les craintes majeures exprimées sont d'une part la réforme fiscale (avec des moyens départementaux souvent en régression) et territoriale (pour beaucoup la montée en puissance du fait métropolitain), et d'autre part la tendance à "l'événementialisation" , sous laquelle il faut parfois lire la montée en puissance du festif et du divertissement, pensée unique de la rencontre sociale.
 

Emmanuel Négrier en conclut que les outils départementaux sont à la « croisée des chemins » et devront dans les années à venir être attentifs à ne pas «s'apparenter à des services départementaux» et mener une « réflexion stratégique sur les partenariats multi-niveaux ».

Très clairement, outre les métiers et les technicités sur lesquels les organismes départementaux se sont créés et ont fondé leur légitimité ces 20 dernières années, il convient dorénavant de se pencher sur les valeurs ajoutées partenariales et coopératives (plus-value diront certains) qu'ils sont en mesure d'apporter et de générer.

Télécharger l'enquête.

Innovations et pratiques amateurs

Dans une société où la notion de loisirs n'a jamais été aussi forte, pour des raisons de mobilité comme d'espérance de vie, les pratiques artistiques en amateurs n'ont eu de cesse depuis le milieu des années 70 de s'accroître massivement, jusqu'à représenter aujourd'hui une des modalités premières d'accès à la culture et un mode naturel de socialisation.
Pour autant, l'action publique dans ce domaine demeure en deçà d'autres catégories de l'intervention culturelle. Il est vrai que les pratiques en amateurs offrent pour une bonne part, hors celle des enseignements artistiques, une lecture atypique de l'offre et un espace où les constructions binaires d'opposition (artiste-pédagogue / amateur-professionnel / éducation populaire-éducation nationale) ne sont que peu opératoires. Il est vrai également que moins soumises aux cadres de l'action publique et plus à ceux de notre société, ces pratiques au-delà de leur multiplication sont confrontées à des évolutions sociales fortes, ne seraient-ce que celles du numérique.
 
Ce sont toutes ces questions que la rencontre professionnelle des 21 et 22 octobre 2011, proposée par la ville d'Ambarès (Gironde-33), souhaite voir abordée au travers notamment de l'intervention de l'universitaire Aurélien Djerkaouane et de 4 ateliers : "amateurs-professionnels, quelle transmission ?", "Nouvelles pratiques numériques", "pratiques amateurs et domaine éducatif", "participation des habitants et créativité", afin de faire mentir le pied de nez d'Edgar Morin : "la vacance des grandes valeurs fait la valeur des grandes vacances" !
 

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