Politiques publiques de la culture

Culture et tourisme : Les "ailes de saison" sont-elles désirables pour le territoire et l'action culturelle ?

Si l’association de la culture aux objectifs de développement touristique semble bien souvent aller de soi, les opérateurs culturels ont eu du mal à échanger avec les acteurs publics du tourisme et vice versa. Comme s’il y avait une fatalité à ce que s’opposent la notion de qualité (artistique) et celle de quantité (vacancière), les valeurs et le sens que l’on donne à l’animation (culturelle) avec la nécessité de faire de l’économie (touristique). Mais en devenant plus nombreux à itinérer toute l’année, de nouvelles interactions entre visiteurs et habitants se tissent. D’où une nécessaire coopération entre action culturelle et économie touristique. Pour cela encore faut-il se croiser et se rencontrer ! Or, les temps et les espaces de l’action culturelle et des vacances reposent sur des logiques opposées de saisons. Peut-être est ce donc dans les « ailes de saison » du printemps et de l’automne qu’il nous faut rechercher ce partage ?

 

L’espérance de vie française a progressé tout autant depuis le début du XXème siècle qu’entre l’an mille et l’an 2000. Notre vie est dorénavant constituée de 693 000 heures, réparties entre 30 000 heures d’études, 200 000 heures de sommeil, 63 000 heures de travail et … 400 000 heures de temps libre. Nous n’avons donc jamais eu autant de temps, pourtant nous en manquons cruellement pour le consacrer à autrui et à nous même. Certes, comme ironise Jean Viard, nous faisons beaucoup plus l’amour dans une vie qu’avant 1914(1) ! Mais nous sommes plus prêts à faire une heure de voiture pour acheter un réfrigérateur que prendre cette même heure à rendre visite à des amis ou aller au spectacle. Comme si « dans une

société qui passe si peu de temps à produire et tellement à consommer, la dissociation entre temps de production et temps de consommation finit par se traduire par une dissociation entre lieux de production et lieux de consommation(2)

Car simultanément, notre mobilité individuelle n’a eu de cesse de progresser : 45 kilomètres par jour et des changements de couple et corrélativement de lieux d’habitation tous les 8 ans. En 10 ans, vingt millions de personnes, dont une majorité de 30-45 ans, ont déménagé. Aux seules migrations économiques (la recherche d’un emploi) se sont adjointes des migrations de nature sociale ou d’agrément (la recherche d’un logement et/ou d’une qualité de vie). Et le paradigme du développement territorial s’est infléchi : la rotation des populations et le cycle de vie des ménages ont inversé les soldes migratoires et, pour la première fois depuis la Révolution industrielle, renversés la relation ville-campagne(3). Avec le risque de ghettoïser certains territoires en les rendant sélectifs tant par leur manque d’attractivité qu’à l’inverse, en empêchant des habitants d’y vivre ou des arrivants de s’y implanter comme cela peut être le cas dans le Lubéron ou sur le Bassin d’Arcachon

 

L’association animation et vacances, culture et tourisme devrait donc être une évidence !

 

Dans ce contexte, la notion de loisirs a amorcé un nouveau « règne ». Certes, on peut regretter que la création du Ministère de la Culture, en 1959, ait échoué dans l’absorption du Haut Commissariat au Tourisme(4) scindant une culture tournée vers la conservation, la démocratisation et la décentralisation artistique et culturelle, et un tourisme dirigé vers la consommation, bien loin de ce que l’on attribue, quasi légendairement, à sa naissance : les cheminements pèlerins du moyen âge et l’éducation des jeunes anglais du XIXème siècle. Car face à la montée en puissance des industries de loisirs, l’Etat puis les Collectivités locales se sont pliés au jeu de la concurrence, en se centrant sur l’activité plus que sur ce qui fait sens dans la pratique sociale. En se différenciant des autres politiques publiques, les actions touristiques sont ainsi devenues « les emblèmes d’une économie uniquement concentrés sur la consommation de loisirs » et les acteurs publics ont cherché à apparaître « comme des entrepreneurs de territoire plutôt que comme des planificateurs sociaux, en mesurant l’impact des loisirs à travers des critères commerciaux, au travers de l’adage « best value for money »(5).

Quant à l’action culturelle, elle s’est pour beaucoup concentrée sur la démocratisation culturelle, « un terme suffisamment polysémique pour s’appliquer tout autant aux pratiques, à la fidélisation qu’à l’accès des populations éloignées socialement de l’art; un terme entretenant la confusion entre offre artistique et culturelle en terme spatial et logique des publics »(6). Posant comme principe que l’œuvre d’art, sa complexité, sa compréhension, doit être abordée par la pratique de chacun et la rencontre de tous avec la création, la démocratisation a eu pour objectifs de rendre l’individu autonome et de participer à sa construction et son enrichissement.

 
 

Si les années 80 et le Ministère Lang ont cherché à rendre possible, par un formidable élan tant financier que politique, cette ambition de transformation de la société par l’accès à l’art et à la culture, elles ont également accéléré le « mille feuilles » français par un processus d’empilement de dispositifs et de compétences qui n’a, d’une part, que peu généré de transversalité et qui s’est avant tout consacré aux populations et publics résidents, d’autre part. Et si les publics ne vont à la culture, ce seront les arts et la culture qui iront à leur rencontre. La volonté de réconcilier culture et festif s’est alors inscrite durablement, non sans arrières pensées médiatico-économiques(7). Facteur de rencontres, œuvre de sensibilisation, outil pédagogique, la fête est ainsi devenue médiatrice des arts et de la culture, source d’échange entre les publics, la laissant seule dans des temps resserrés, principalement estivaux, à établir des liens avec le tourisme.

 

 

 

 

Le territoire, (ré)conciliateur de l’animation et des vacances ?

 

De la France des Trente Glorieuses « à aménager » à la loi Voynet de 2000, en passant par « l’objet local » des années 70, les revendications sociopolitiques de la « société post-industrielle» et la décentralisation de 1982, qu’entend-on par cette notion aujourd’hui omniprésente et devenue « valise » de territoire ? Hier, le mot de « territoire » était associé à la question du « terroir » alors même que les atlas de géographie l’associaient à ceux d’Outre Mers. Aujourd’hui, le territoire est devenu désirable. Il n’est plus à la périphérie mais au centre de l’action publique. Dans un monde d’échanges généralisés, notre rapport au territoire ne se caractérise donc plus seulement par un besoin d’enracinement mais tout autant par un désir de mobilité.

 
 

L’un des grands enjeux de l’action publique territorialisée consisterait ainsi à mettre en cohérence des territoires institués, des territoires de vie et des territoires vécus qui ne coïncident pas toujours entre eux. Espaces construits par l’activité sociale, espaces ressentis ou éprouvés, espaces concrets de la distance, espace-temps, le(s) territoire(s) résultent de combinaisons diverses entre des éléments d’aménagement politique de l’espace, d’appropriation sociale et de comportements construits et mémorisés, qui substituerait à la notion de territoire celle de territorialité, voire de multi territorialité et dorénavant d’inter territorialité. D’une manière générale et pour reprendre la jolie formule d’Alain Lefebvre, on peut dire que « les territoires qui nous habitent ne se réduisent pas aux territoires que nous habitons »(8).

 

 

 

Identité et attractivité, dénominateurs communs du tourisme et de la culture …

 

Si la notion est plurielle, elle dispose toutefois de deux éléments récurrents qui innervent tout autant vacances et loisirs qu’action culturelle. Celui de la construction identitaire, fréquemment convoquée au service du projet de territoire ou de l’affirmation d’espaces administratifs nouveaux. Comme le souligne Guy Di Méo, l’intensité du sentiment d’appartenance à un territoire varie en fonction de l’élaboration de la mémoire vivante collective(9). En ne la réduisant pas à l’addition des souvenirs conservés par les individus mais en les remaniant « de manière à les mettre en accord avec les conditions variables de son équilibre », la mémoire peut être « réinvestie dans une perspective ouverte vers le futur, source de réappropriation et non simple muséographie du présent » (10).

 
 

C’est cette autorité du passé dans le présent, qui, en constituant un « bien commun, partagé pour une communauté imaginée», cher à André Micoud(11), donne un statut à l’identité territoriale. « Dialectique entre le passé, le présent voir le futur du territoire, considérée comme un élément de développement local » (12), elle peut parfois faire l’objet de véritables stratégies marketing dans l’optique de différencier le territoire tant au regard de l’intérieur, en légitimant un espace insuffisamment perçu par le citoyen, ou de l’extérieur en instrumentalisant l’action culturelle en une pure politique d’image. En cela, l’identité territoriale entretient un rapport étroit, bien que réducteur, avec l’attractivité. Si cette dernière peut être comprise à la fois comme un élément du « mieux vivre ensemble » et à la fois comme un élément de valorisation du territoire pour les habitants(13), elle n’est pas sans rappeler également l’action des grandes villes qui ont subverties la culture afin de se faire reconnaître dans le jeu concurrentiel de la mondialisation(14).

 
 

Ces éléments, et leur dévoiement, que l’on retrouve dans nombre de démarches territoriales, ont produit immanquablement, en terme touristique et culturel, deux actions récurrentes, qui ont largement participé à l’émergence du tourisme culturel de ces vingt dernières années : la mise en valeur du patrimoine et la création d’événementiels festivaliers. Mais, en s’appuyant sur des lieux patrimoniaux bâtis et des événements dans le seul esprit d’attirer, d’occuper, de divertir et de transmettre une identité plus ou moins réinventée, en cherchant à faire rimer « festival » avec « estival », en mettant en valeur un patrimoine basé sur l’inventaire des richesses bâtie et la préservation des « œuvres capitales », les territoires ne se sont que peu souciés des attentes des acteurs de l’art et de la culture et des pratiques culturelles des populations tant résidentes qu’itinérantes.

 
 

Avec des limites aujourd’hui atteintes. La mise en valeur du patrimoine bâti a certes produit du territoire par l’usage d’emblèmes et de symboles, mais elle l’y a aussi enfermé dans une vision passéiste et un « héritage commun » normalisé. Certains festivals en revendiquant une qualité artistique établie sur des critères d’excellence et en se démultipliant se sont standardisés et déterritorialisés. Enfin, en se concentrant dans une temporalité spécifique (l’été), les actions ont scindé et opposé ceux qui auraient pu et du les conduire en commun : des acteurs touristiques et leur « clientèle » impliqués et actifs, des acteurs de l’action culturelle et des habitants absents et passifs. Si bien que le(s) territoire(s) qui aurai(en)t pu être un élément de conciliation entre deux logiques sœurs, mais somme toutes ennemies de par leur dissociation historique, s’est(se sont) révélé(s) en partie infructueux.

 

 

 
 

Vers un tourisme « créatif » en lien avec les habitants du territoire

 

Mais « les temps, ils changent ». D’une part, nous sommes plus nombreux dorénavant à itinérer toute l’année dans des instants plus brefs mais plus intenses ; d’autre part, de nouvelles préoccupations de publics ont vu le jour ces dernières années ; des publics qui ne veulent plus venir se superposer artificiellement à une population mais souhaitent mieux connaître le territoire où ils viennent séjourner, en essayant de comprendre les hommes qui l’ont fait, comme ceux qui contribuent à le faire. Il semblerait ainsi qu’« après un tourisme de masse centré sur le having hollidays, puis un tourisme culturel de must see sights, les vacanciers chercheraient à vivre des expériences touristiques créatives » (15). Et cette nouvelle interaction entre touristes visiteurs et population résidente, engagés ensemble dans une expérience commune, un apprentissage participatif aux cultures et à l’esprit des lieux est aussi motivée par le désir du lien, celui qui transforme le résident et le visiteur en citoyens. Il devient ainsi désuet et anachronique d’opposer un tourisme « individuel », sensible et cultivé à un tourisme « industriel », inculte.

 
 

Simultanément, nombreux sont aujourd’hui les artistes et opérateurs culturels à rechercher, dans leur langage créatif comme dans leurs actions, une nouvelle nourriture et implication au plus près des habitants en étant progressivement moins « autocentrés sur le champ culturel et décentrés des autres mondes sociaux » (16). Au-delà de l’art pour l’art et du mythe de sa reconnaissance, nombre d’artistes ont choisi de se recentrer sur le rapport aux habitants comme aux visiteurs avant de se concentrer sur les conditions de déploiement de l’œuvre. Regarder la réalité, s’y confronter, ausculter l’intimité, autant de «nourritures terrestres », pour des artistes non habitants d’un territoire mais prêts à s‘en alimenter. S'ancrer dans un nouveau territoire, c'est se projeter vers l'autre et substituer une logique des publics chère à la démocratisation pour s’engager dans une logique de reconnaissance des droits culturels des personnes qui habitent le territoire et/ou qui visitent le territoire. C’est aussi la mise en œuvre d’expériences qui créent des « territoires momentanés, où chacun communique avec l’autre dans son temps propre et la singularité de son espace, avec un fil conducteur qui s’impose, celui de l’acte artistique » (17).

 

 

 
 

D’où une nécessaire coopération entre culture, tourisme et territoire. D’abord parce que la culture, quand on l’entend dans un cadre plus universel, doit jouer le rôle d’une économie de l’expérience par opposition à une économie de biens et de services, loin d’une production fordiste et standardisée de produits. Ensuite parce que cette nouvelle dimension touristique présuppose l’immersion du vacancier dans un univers mental qui lui définit un rôle actif pour définir les conditions de sa présence, ce qui n’est pas sans poser le besoin d’une harmonisation des conditions d’accueil susceptibles de composer une atmosphère et une scénographie, termes que l’on préférera à « ambiant » pour reprendre le vocabulaire de la contestée et contestable économie créative. Enfin parce que, d’une part, le bien patrimonial n’est pas reproductible (tous les territoires ne disposent pas du Mont-Saint-Michel ou du Château de Chambord) et ne peut se limiter à une simple culture de l’objet ; d’autre part parce que les actions temporaires ou événementielles ne structurent pas le tissu social et économique car elles obligent à importer des biens.

 

 

Partager les « ailes de saison »

 

Mais partager et construire le territoire pose en préalable la capacité à s’y croiser et s’y rencontrer. Pour cela, le lien entre tourisme et culture ne peut être qu’une compétence partagée, un noeud essentiel et évident de coopération institutionnelle et fonctionnelle, qui ne peut se réduire à un empilage de dispositifs. A ce titre, culture et tourisme peuvent apporter une contribution importante -à défaut d’être de manière plus ambitieuse une véritable condition- aux projets de territoires en interaction dynamique avec la jeunesse, l’économique, la vie sociale et associative, ce qui n’est pas sans renouveler les formes, méthodes et actions de chacun. St tel est le cas, « l’effet réseau », décrit par Alain Lefebvre, soit « le réseau versus le territoire, la contiguïté opposée à la continuité » ne serait pas amené à supplanter le territoire mais bien à le servir.

 

Temporellement, animation et vacances reposent sur des logiques opposées de saisons : celle d’été, dominée par les vacances et l’action événementielle de juin à septembre, celle d’hiver, de novembre à avril, où se déploie une dense médiation culturelle et artistique(18). Mais les nouvelles mobilités et le besoin d’animer le territoire permettent d’envisager des temps nouveaux de partage dans les « ailes de saison » du printemps et de l’automne. D’autant que les projets réalisés dans ces « ailes de saison » peuvent devenir de véritables ressources au-delà de leur éphémère réalisation : en mettant en valeur un patrimoine paysager et immatériel local ou comme point de départ d’une action permanente avec le potentiel de dynamiser les acteurs et de construire une communauté et/ou un point d’arrivée signant une construction territoriale permettant l’immersion du(des) participant(s) dans un univers artistique et territorial qui lui(leurs) définit un rôle actif dans la rencontre et l’événement(19).

 

Ainsi, le territoire devient ressource avant d’être stock, fabrique sociale et artistique plus que réserve vierge susceptible d’accueillir toute animation labellisée. Car au cœur de ces « ailes de saison », il y a avant tout ceux qui habitent le territoire, qu’ils en soient originaires ou non, qu’ils en soient « permanents » ou de passage, ceux sans lesquels, si l’on souhaite s’émanciper de la question des loisirs, on ne peut escompter fonder une identité territoriale, contributive à la production d’une attractivité appropriée et assumée.

 

 

 

François Pouthier

 
 

Retrouver l’intégralité de cet article et des exemples présentés dans « Les vacances et l’animation, espaces de pratiques et représentations sociales », sous la direction de Luc Greffier, qui vient de paraître à L’Harmattan.

 

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Sources et Remerciements

 

1 - VIARD (Jean), Paroles et fragments, Lettres d’Echanges de la FNCC, NOS 56/57, Saint-Etienne, 2010, p. 38-43. Et aussi VIARD (Jean), Eloge de la mobilité, Editions de l’Aube, Paris, 2006.

 

2 - DAVEZIES (Laurent), La République et ses territoires, la circulation invisible des richesses, Seuil, La Républiques des Idées, Paris, 2008.

 

3 - Avec des disparités nationales liées aux phénomènes d’héliotropisme et d’attractivité du littoral. Source : Collectif Ville-Campagne.

 
 

4 - LEFEBVRE (Alain), Le tourisme culturel entre territoires et réseau, in HUET A. SAEZ G., Le règne des loisirs, édition de l’Aube, La Tour d’Aigues, 2002, p.119-134.

 
 

5 - SAEZ (Guy), Les loisirs, temps social, temps pour soi, temps aménagé, in HUET A. SAEZ G., idem, p. 11-40.

 
 

6 - DONNAT (Olivier), La question de la démocratisation dans la politique culturelle française, Revue Modern & Contemporary, Volume 11, number 1, 2003.

 
 

7 - Parfois réduits à leur seule portée symbolique, de nombreux festivals font l’objet de véritables stratégies de marketing dans l’optique de différencier le territoire, en subvertissant la culture en une politique de communication et en en escomptant, au delà de leurs vertus intrinsèques, des retombées économiques (stimulation touristique, retombées fiscales, emplois).

 
 

8 - LEFEBVRE (Alain), La culture entre territoire et territorialité, in Nouveaux territoires de la culture, nouveaux partenariats, le rôle des départements dans la recomposition des politiques culturelles locales, actes colloque du 12 et 13 juin 2003, Culture et Départements, Marseille, 2005, p. 16-22.

 
 

9 - DI MEO (Guy), Les territoires du quotidien, L’Harmattan, Paris, 1996.

 

Peut-on agir sur la mémoire ?, in La mémoire, entre histoire et politique, Cahiers français 303, La Documentation française, Paris, 2001, p. 8-14.

 

11 - MICOUD (André), Le Bien Commun des patrimoines, in Patrimoine culturel, patrimoine naturel, La Documentation française, Paris, 1994, p. 25-38.

 

12 - TEILLET (Philippe), LANDEL (Pierre-Antoine), La politique culturelles des pays, Observatoire des Politiques Culturelles, Grenoble, 2002.

 

13 - GREFFE (Xavier), La mobilisation des actifs culturels de la France : de l’attractivité culturelle du territoire … à la Nation culturellement créative, DEPS N°1270, Paris, 2006.

 

14 - SIBERTIN-BLANC (Mariette), Inscription d’une politique publique sur les territoires métropolitains, in Lieux de culture, culture des lieux, production(s) culturelle(s) et émergence des lieux, Presses Universitaires de Rennes, Coll. Espaces et Territoires, Rennes, 2003.

 

15 - GOMBAULT (Anne), L’AlphaBEM des industries créatives, BEM, Bordeaux, 2009. La notion anglo-saxonne de creative turn (Richards et Wilson) est discutable car étayée par la seule offre marketing et limitée à une « classe creative ».

 

16 – ROMEAS (Nicolas), Un peuple d’artistes, Observatoire des Politiques Culturelles, La Revue, Grenoble, 2008.

 

17 - DESCHAMPS (François), La médiation artistique et culturelle des sites patrimoniaux, www.culturedepartements, 2009.>Et aussi GRAVARI-BARBAS (M.). VIOLIER (P.), Lieux de culture, culture des lieux, production(s) culturelle(s) et émergence des lieux, Presses Universitaires de Rennes, Coll. Espaces et Territoires, Rennes, 2003.

 
 

18- Il convient bien évidemment de nuancer cette opposition temporelle qui correspond à une vision littorale et « verte » et qui pourrait s’analyser à l’inverse pour le tourisme de montagne (14% du tourisme français).

 
 

19 - Voir à ce sujet SAADE (William), Eloge d’un tourisme culturel lent, in ORIGET DU CLUZEAU (Claude), TOBELEM (Jean-Michel), Culture, tourisme et développement, les voies d’un rapprochement, L’Harmattan, 2009, p.195-212.